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Musée du Masque de fer et du Fort Royal, Île Sainte-Marguerite

Outre son importance stratégique, le Fort Royal servit également de prison d’État sous l’Ancien Régime, puis de prison militaire. L’internement arbitraire y était de mise. Pendant plus de deux siècles, des centaines de prisonniers anonymes ou célèbres se succédèrent dans les cellules du fort : pasteurs protestants devenus hors-la-loi après la révocation de l’Édit de Nantes (1685), jeunes nobles mis à l’écart à l’insistance de leur famille, mamelouks de Napoléon, une partie de la Smala de l’émir Abd el-Kader… ainsi que le mystérieux « Homme au masque de fer », incarcéré pendant onze ans (1687-1698) dans le bâtiment principal du fort, qui abrite aujourd’hui le musée.

Les salles du rez-de-chaussée (citernes du Ier siècle) et de l’étage présentent un ensemble archéologique exceptionnel provenant des fouilles de l’île (habitat de l’âge du fer, cryptoportique et mur monumental romains) et de ses abords sous-marins (épave romaine de la Tradelière et épave sarrasine du Batéguier) : céramiques, cargaisons d’amphores, verres, fragments de peintures murales, antéfixes, mosaïques, etc. Le musée conserve, en particulier, les plus anciennes peintures antiques découvertes à ce jour en France.

Un espace dédié aux expositions temporaires (140 m2) s’ouvre sur une vaste terrasse dominant la mer, face au littoral cannois et offrant un panorama grandiose sur les Alpes du Sud, le Cap d’Antibes et l’Estérel.
La Mairie y organise chaque été, de juillet à octobre, des expositions dont l’aura internationale participe au rayonnement de Cannes.

Le musée du Masque de fer et du Fort Royal accueille chaque année plus de 80 000 visiteurs

Visuel de Une : Vue drone du Musée du Masque de fer et du Fort Royal ©Mairie de Cannes

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