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Musée Château de l’Empéri

Juché sur un socle rocheux, dominant la plaine de la Crau, le château de l’Empéri est le plus ancien château fort de Provence encore debout et l’un des trois plus grands (avec le palais des papes en Avignon et le château du roi René à Tarascon).

Édifié en éperon barré au Xe siècle, il est le symbole de l’autorité féodale des Archevêques d’Arles sur le territoire de Salon et de ses habitants.

A partir du XIe siècle Salon relève du Saint Empire Romain Germanique. Les Archevêques deviennent des vassaux de l’Empereur germanique jusqu’en 1481, d’où le nom provençal de "Emperi" qui dénomme le château depuis plusieurs siècles.

Résidence des Archevêques d’Arles jusqu’en 1792, ceux-ci transforment la forteresse en palais notamment au XVIe siècle.

Totem de la ville, le château de l’Empéri abrite, depuis 1967, la collection Raoul et Jean Brunon, acquise par l’Etat et exposée dans ce lieu dans le cadre d’une convention avec le musée de l’Armée.

Cette collection, propriété du musée de l’Armée (Hôtel National des Invalides, Paris) est l’une des premières collections d’histoire militaire française au monde.

Son fleuron est sa partie Napoléonienne.

Les visiteurs y découvrent une fresque vivante de l’histoire de France, allant du règne de Louis XIV à la Grande Guerre (1914-1918).

Cette collection, d’une rare qualité et d’une grande abondance, présente également des objets insolites ou exceptionnels.

Nouvelles salles pour les "Armées Royales" :

Les deux salles consacrées aux "Armées Royales" ont rouvert depuis quelques semaines, après plusieurs mois de travaux dans le cadre du "projet scientifique et culturel d’établissement".

La configuration de ces espaces, qui date des années 1980, commençait à accuser le poids des ans.

La ville a souhaité mener, dans un premier temps, la rénovation d’une des deux salles ; l’aménagement de la seconde se fera ultérieurement, dans la continuité en tenant compte notamment des remarques des visiteurs.

Cette salle refaite offre une meilleure visibilité des collections avec, à la clé, un effort tout particulier sur la présentation et l’information par des écriteaux plus lisibles.

Par ailleurs, les objets et armes sont présentés dans des vitrines plus claires. Le nombre d’objets par vitrine a été réduit de façon à mieux les mettre en valeur.

Enfin, un accent est porté sur une la conservation des objets grâce à une lumière plus tamisée. Parmi les pièces phares, une giberne ayant appartenu à Louis XV, mais aussi une uniforme d’un "Maréchal de camp" (équivalent au grade de général sous la Monarchie).

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