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Fin de cet événement Novembre 2016 - Date du 17 novembre 2016 au 27 novembre 2016

MANCA 2016, malgré la fonte des budgets, l’excellence de la programmation rayonnera dès demain de Biot à Nice !

Pour son Festival MANCA 2016, le CIRM a choisi comme affiche un ours blanc qui, victime des transformations climatiques, résiste sur un iceberg prolongé d’une partition musicale s’enfonçant tragiquement dans l’eau. Cela prouve combien que la situation est difficile pour le festival MANCA qui doit aussi résister avec un budget réduit. « En détruisant la culture, on détruit le rêve » a déclaré Muriel Marland, Présidente du CIRM, organisateur du Festival. Le quotidien du CIRM est d’accueillir compositeurs, chercheurs et interprètes qui préparent des oeuvres à découvrir au cours de cette présentation au public.
Quelles que soient les réalités actuelles, la ville de Nice ne baisse pas le budget de la culture, afin de prouver que, en restant très dynamique, la création artistique peut donner une leçon de vie en société.

Les MANCA est le plus ancien festival français consacré aux musiques contemporaines.

Celui-ci s’applique à construire patiemment le patrimoine musical de demain. Malgré les baisses budgétaires, le festival maintient sa qualité avec un Festival moins long, mais non moins bon que les précédents, prouvant, comme à chaque manifestation, que, tout au long de l’année, le CIRM s’acharne à s’étendre dans des contrées sensibles à cette musique contemporaine et permet ainsi de représenter Nice dans divers pays (Chine, Russie, Mexique, Etats-Unis... et plus récemment la Corée du Sud).

Loin de nos traditionnelles habitudes culturelles, les MANCA nous proposent une curieuse aventure à la conquête de nouveaux territoires artistiques. Curieuse donc, parce qu’insolite pour celui (celle) qui en fait la découverte. Il faut que les oreilles « se fassent » à ses sons que d’aucuns trouvent discordants et auxquels ils s’habituent peu à peu jusqu’à les apprécier dans leur harmonie innovante. Le frisson est assuré, ainsi que la chair de poule que provoque toute belle musique.

C’est donc avec une programmation dense et diversifiée que le Festival débute à Nice.

Au Musée Chagall, Séverine Ballon interprète au violoncelle quelques oeuvres majeures du répertoire du XXe siècle de Luciano Berio, Franck Bedrossian,Thierry Blondeau et Witold Lutoslawski, auxquelles s’ajoute une création pour violoncelle et électronique de la compositrice italienne Francesca Verunelli. Dans la splendide salle de l’Opéra de Nice, un ciné-concert programme, dans une version restaurée, « J’accuse » d’Abel Gance, sur une nouvelle partition musicale de Philippe Schoeller, interprétée par l’Orchestre Philharmonique de Nice sous la baguette de Christian Schumann.

À Carros, le cinéma et la musique sont à nouveau réunis pour une soirée pluridisciplinaire avec « Mon oncle d’Amérique ».

Ce film, de 1980, d’Alain Resnais tente de prouver que nous sommes aliénés dans nos comportements – à partir de quand sommes-nous manipulés ? - A cette projection, succédera « Dressur » du théâtre musical de Mauricio Kagel. Cette oeuvre sera prolongée d’un débat animé par le musicologue Jean-François Trubert.

Des Forums d’étudiants proposent deux soirées de musiques électroacoustiques qui se succèderont au Conservatoire de Nice, lieu de découvertes toujours stimulantes.

Au Musée Fernand Léger de Biot, c’est la contrebasse qui est à l’honneur  ! Charlotte Testu nous invite dans l’univers musical de quatre compositrices, parmi lesquelles Kaija Saariaho dont l’oeuvre accompagnera le film « Folia » réalisé par Anaïs Ibert et Victor de Las Heras. La guitare prendra le relais au Musée Picasso de Vallauris. Afin de rendre plus sensoriel l’aspect artificiel de l’électronique, Christelle Séry y interprétera, avec Alexis Baskind pour la réalisation informatique musicale, une multitude d’oeuvres d’une dizaine de minutes chacune.

Cette programmation, riche et diversifiée, prouve qu’à Nice la création artistique est bien vivante !

Zoom sur la soirée d’ouverture a u musée national Marc Chagall, Nice - Auditorium Jeudi 17 novembre 2016 à 20h RECITAL VIOLONCELLE et TECHNOLOGIES SOLO I

Séverine Ballon, violoncelle
En co-production avec les musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes
Ce concert présente des œuvres suscitées par la violoncelliste (Bedrossian, Blondeau) et deux commandes de Mstislav Rostropovitch (Berio et Lutoslawski) pour les 70 ans du mécène Paul Sacher en 1976, devenues depuis des œuvres majeures du répertoire. Les MANCA présentent lors de ce concert d’ouverture, une CREATION de la compositrice italienne Francesca Verunelli dont la partie électronique a été réalisée dans les studios du CIRM avec Camille Giuglaris.

LE PROGRAMME COMPLET EN CLIQUANT ICI

Et aussi :

http://www.cirm-manca.org/

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