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Fin de cet événement Mai 2014 - Date du 2 mai 2014 au 18 mai 2014

Exposition "Gestalt & Gangstagave" au M.A.M.A.C.

Jusqu’au 18 mai 2014 sur les vitrines du MAMAC

Place Yves Klein – Nice

Sur une proposition d’Aurélien Cornut-Gentille, Mathilde Fages, Guillaume Gouerou, Paul Lebras, Vivien Roubaud, Ugo Schiavi avec Jean-Charles Michelet, les vitrines du MAMAC de Nice offrent jusqu’au 18 mai 2014, un échantillon de paysage du haut pays niçois.

Invités en Géorgie en 2013 dans le cadre d’une résidence, ces jeunes artistes issus de la Villa Arson, école nationale supérieure d’art de Nice, ont formé un collectif basé sur l’expérimentation et le travail à plusieurs mains. C’est dans le cadre de cette résidence qu’ils ont extrait un arbre de son environnement naturel pour lui conférer un socle indépendant et ballant, à l’image d’un culbuto. Sur une plateforme en béton, l’arbre est poussé et déplacé par le vent, dans un souci d’oscillation et de recherche. Le nom de leur association, Culbuto, est tiré de cette œuvre.

Pour les vitrines du MAMAC, les artistes ont choisi de prélever un échantillon de paysage du haut pays niçois de près de 7 mètres de long. Sur cette skyline composée d’une végétation locale et d’une carcasse de voiture, ils projettent leur désir entropique. Cette coupe transversale est présentée dans un système de caisses qui sert de dispositif de transport et de conservation modulable et autonome reconstruisant le paysage naturel en plan-séquence. Autoalimentée en eau et en électricité, l’installation prend l’allure d’un vestige qui serait maintenu en vie, conservé, analysé et exposé. Les lampes et le système d’arrosage participent également à cette atmosphère d’expérimentation, de conditionnement et d’acclimatation.

Dans la vitrine latérale, le collectif invite Jean-Charles Michelet à présenter une réserve d’agaves americana abandonnées. Ces spécimens, éclairés par des lampes à sodium qui favorisent leur croissance, ont subi des transformations. Sur leur peau malade sont tatoués des symboles éclectiques empruntés à l’iconographie du tatouage de gangster.

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