Il est né dans le 20ème arrondissement de Paris, dans la patrie, dit-il, d’un de ses aînés, Maurice Chevalier. Le titi parisien, de parents commerçants, s’est inscrit aux Arts appliqués alors qu’il venait à peine de quitter les culottes courtes. Elève brillant, il était le premier de sa promotion à l’école supérieure des Beaux-Arts, tout autant doué pour la peinture que la sculpture.
Entré dans la vie active, il a fait les beaux soirs de la télé de Jean-Christophe Averty pour qui il a fait hurler en symphonie des poupées désarticulées. Tout jeune encore, il a participé à des concours d’affiches pour Walt Disney. Protéiforme, il a déposé 14 brevets d’invention dont un qui lui a valu beaucoup de succès et quelques royalties, c’était dans les années 60, un jouet offert avec un disque de l’incontesté "Idole des jeunes", Johnny Hallyday.
Les amis de Maurice Marty s’appellent Jean-Paul Goude, Alaïa et ses relations intimes vont de Jean-Pierre Raynaud au regretté César en passant par Rotraut, l’épouse d’Yves Klein.
Les amateurs d’art ont pu voir une exposition de certaines de ses sculptures au Lutétia, comme d’autres sont actuellement visibles dans les galeries branchées de la rue de Seine.
Il faut dire que l’imagination de Maurice Marty est féconde et délirante. Voir son fauteuil kit en acier, un autre dédié à Jeff Koons et encore cette chaise violon d’Ingres, en hommage à Man Ray. Dès cet été, ses « Sumos » des fauteuils sculptures en inox surdimensionnés viendront fleurir dans les riches jardins de collectionneurs de la Côte d’Azur. Sans oublier que quelques-unes de ses créations ont été éditées, entre-autres, par Roche-Bobois.
Maurice Marty aime les jolies femmes pour qui il dessine de somptueux bijoux-menottes. Sa collection de voitures anciennes le transporte et vient encore enrichir les rangs de ses admirateurs.