- WARNING 60x60 cm. Acrylique sur toile contrecollée sur bois avec 529 pièces de 20 centimes d’€
- Capacité humaine à provoquer des effets néfastes sur toute forme de vie.
Dans le “Tout” chaque petite unité est presque anonyme
mais s’ il venait à manquer ne serait-ce qu’ une seule, il y
aurait un trou. Cet ensemble parait monolithique par la
fréquence, par le rythme. Nous agissons en société de la
même façon.
Un tableau fait avec des pièces neuves, offre au spectateur
son propre reflet : comme un miroir. Conceptuellement
nous travaillons pour obtenir de l’ argent. Ce travail
est notre vie et donc cette recherche de l’ argent devient
notre vie.
Avec le temps les pièces de monnaie se salissent physiquement
et nous pouvons voir littéralement l’ argent sale.
Ce concept d’ “argent sale” représente la fraude, les dépravations,
les corruptions et la violence. Tout le sordide
dont l’ être humain est capable dans sa quête d’ accumulation
d’ argent : vol, tromperie, injustice, mort, est commis
à chaque instant partout dans le monde au nom de l’ enrichissement.
Ce concept d’ “argent sale” est tellement international
qu’ il existe aussi le concept du “blanchiment”
d’ argent. Comme si les atrocités pouvaient être lavées !
- Luz Forero (c)
Une des caractéristiques de notre société est l’ accumulation :
d’ argent, de biens, de relations, de savoir...
Notre monde globalisé fait que les économies sont en
réalité une seule : un désastre en bourse d’ une économie
forte déstabilise l’ économie mondiale. Cette interdépendance
est la même que les différentes petites pièces de
monnaie des tableaux que je propose. Des tableaux faits
avec des euros, dollars, yens, yuans, pesos... sont les
mêmes.
En temps qu’artiste avec la richesse d’ être sud-américaine
et européenne avec de la famille aux Etats-Unis (encore
une accumulation !) je vois et vis ce phénomène de la
couleur de l’ argent en “direct”.
- Luz Forero (c)
- « NUNCA MAS » PLUS JAMAIS 90 x 90 cm. Acrylique sur toile contrecollée sur bois avec 1089 pièces de 5 cts. d’ €
- « Nunca mas » est le nom
du rapport émis par la
Commission Nationale sur les personnes disparues de
l’Argentine. Sa mission était de recevoir les plaintes et les rapports sur les disparitions, les enlèvements et la torture qui ont eu lieu pendant la
Dictature Militaire, et réunir des informations sur ces
personnes.
Ouverte du 5 mai au 29 mai 2011 à La Conciergerie, 22 rue Gounod à Nice